Un troisième Tour pour Pogacar, comme Bobet ?
Unanimement désigné comme grand favori du Tour 2022, le prodige slovène pourrait bien faire la passe de trois et entrer vivant dans la légende du maillot jaune. Avec une troisième victoire en trois ans.
Bernard Hinault, toujours direct et affirmatif, ne voit pas qui pourrait ne serait-ce que menacer Tadej Pogacar sur les routes du Tour de France 2022.
« Il est incroyable ce mec. Gros moteur, très gros moteur, et belle intelligence. Avec en plus un team à sa totale dévotion aussi bien sur le plat qu’en montagne. Il me ressemble un peu comme type de coureur. Capable d’improviser en permanence et de mettre en panique le peloton. Ce n’est pas le genre, un peu trop répandu aujourd’hui, à se contenter de suivre et d’attaquer seulement en vue de l’arrivée. Pour moi c’est non seulement le favori mais aussi le vainqueur. Sauf accident ou maladie évidemment. »
« Il est incroyable ce mec. Gros moteur, très gros moteur, et belle intelligence. Avec en plus un team à sa totale dévotion aussi bien sur le plat qu’en montagne. Il me ressemble un peu comme type de coureur. Capable d’improviser en permanence et de mettre en panique le peloton. Ce n’est pas le genre, un peu trop répandu aujourd’hui, à se contenter de suivre et d’attaquer seulement en vue de l’arrivée. Pour moi c’est non seulement le favori mais aussi le vainqueur. Sauf accident ou maladie évidemment. »
Alors annoncer Pogacar comme favoritissime du Tour au départ de Copenhague relève évidemment de l’euphémisme. Le leader absolu du team UAE Emirates apparaît comme l’homme à suivre et à abattre. Quel que soit le terrain. Car ce champion hors norme, ce qui le rapproche justement d’un Hinault ou d’un Merckx, est capable de dominer aussi bien sur les bosses des classiques que dans les chronos des courses à étapes et plus encore dans les grands cols des Alpes ou des Pyrénées. Avec en prime une propension innée à l’offensive de grande envergure et pour tout dire à la guerre totale. De quoi inquiéter légitimement ses adversaires et leurs stratèges en voitures qui se demandent encore et encore comment le prendre en défaut.
En fait, alors que Tadej le glorieux pourrait rejoindre notre Louison national pour un triplé forcément historique, c’est son mentor Ernesto Colnago qui définit le mieux la situation.
« Pogacar n’a qu’un véritable adversaire. Et c’est Pogacar ! S’il ne commet pas d’erreur de jugement, s’il n’est pas malade et s’il n’est pas victime d’un accident, il est tout simplement imbattable. Et ses adversaires, quoi qu’ils disent ou affirment, le savent parfaitement. Lorsqu’il va lâcher sa puissance qui pourra le suivre ? »
« Pogacar n’a qu’un véritable adversaire. Et c’est Pogacar ! S’il ne commet pas d’erreur de jugement, s’il n’est pas malade et s’il n’est pas victime d’un accident, il est tout simplement imbattable. Et ses adversaires, quoi qu’ils disent ou affirment, le savent parfaitement. Lorsqu’il va lâcher sa puissance qui pourra le suivre ? »
Tadej Pogacar fait l’unanimité ou presque. Dans le public comme chez les suiveurs. Et chez Top Vélo aussi. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il ne reste au peloton qu’à se résigner et à jouer pour les beaux accessits que sont les maillots distinctifs du classement par points et du classement de la montagne. Et naturellement pour les victoires d’étapes. Ce qui semble déjà être le cas pour les Français Thibaut Pinot, Warren Barguil ou Guillaume Martin.
En l’absence, logique, de Julian Alaphilippe, David Gaudu et Romain Bardet pourront viser une place au général. Et peut-être même un podium.
Côté légion étrangère, bien fournie en éléments redoutables, il faut évidemment citer Primoz Roglic et Jonas Vingegaard de Jumbo, Geraint Thomas et Tom Pidcock chez Ineos Grenadier, Näiro Quintana chez Arkea Samsic, Enric Mas chez Movistar et Aleksandr Vlasov chez Bora.
Côté sprints, en l’absence lamentable de Mark Cavendish, nouveau Champion de Grande Bretagne mais privé de Tour par son équipe, on évoque Caleb Ewan, Wout Van Aert, Mathieu Van der Poel, Peter Sagan et Fabio Jakobsen. Ce même Jakobsen préféré à Cavendish par Patrick Lefevere. Ce qui prive le Cav de la possibilité de détrôner le roi Eddy Merckx au nombre de victoires d’étapes. 34 chacun aujourd’hui.
En l’absence, logique, de Julian Alaphilippe, David Gaudu et Romain Bardet pourront viser une place au général. Et peut-être même un podium.
Côté légion étrangère, bien fournie en éléments redoutables, il faut évidemment citer Primoz Roglic et Jonas Vingegaard de Jumbo, Geraint Thomas et Tom Pidcock chez Ineos Grenadier, Näiro Quintana chez Arkea Samsic, Enric Mas chez Movistar et Aleksandr Vlasov chez Bora.
Côté sprints, en l’absence lamentable de Mark Cavendish, nouveau Champion de Grande Bretagne mais privé de Tour par son équipe, on évoque Caleb Ewan, Wout Van Aert, Mathieu Van der Poel, Peter Sagan et Fabio Jakobsen. Ce même Jakobsen préféré à Cavendish par Patrick Lefevere. Ce qui prive le Cav de la possibilité de détrôner le roi Eddy Merckx au nombre de victoires d’étapes. 34 chacun aujourd’hui.
Un temps écarté de l’équipe Quick-Step Alpha Vinyl par le même Lefevere, le récent Champion de France, Florian Sénéchal sera finalement de la partie. Avec sa capacité à imaginer la course différemment et à sprinter juste en petit comité, il pourrait très bien décrocher une étape de transition.
Dernier Tour enfin pour Philippe Gilbert et Chris Froome. L’un et l’autre heureux de se retrouver au départ et décidé à ne pas jouer les figurants de luxe.
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