Basso, l’autre légende italienne
Depuis 1977 Basso propose aux amateurs comme aux champions des vélos d’exception. Machines rares, rêvées, conçues et fabriquées à 100% en Italie dans les ateliers de la marque. Pour Alcide Basso, le fondateur et toujours acteur, le prétexte marketing doit s’effacer devant les réalités techniques, esthétiques et stylistiques. C’est sur cet ensemble de valeurs que Joshua Riddle, nouveau directeur des ventes et de la communication de Basso Bikes, entend baser son offensive sur les marchés internationaux.
C’est ainsi, nous explique en souriant Joshua Riddle, que dès l’entrée de gamme chaque vélo est traité avec la même scrupulosité artisanale, la même rigueur technique et la même ambition stylistique. Chaque vélo, qu’il s’agisse d’un modèle à 2000 euros comme d’un modèle à 12.000 euros, est conçu puis fabriqué dans nos ateliers avec le même soin. D’ailleurs les non-spécialistes peuvent s’y tromper.
Également disponibles un Gravel très performant et un impressionnant modèle de chrono.
“Basso couvre la totalité des demandes du secteur vélo de route, explique Joshua Riddle, et nous conservons même une production de cadres acier vintage pour les amateurs de cyclos du type Eroica ou Mitica. Des cadres sublimes que notre fondateur et toujours patron Alcide Basso se charge de souder en personne. Pour lui il est important de conserver ainsi le lien avec les racines de l’entreprise.”
« Rien de tout cela ici, insiste Joshua Riddle. Chacun de nos vélos est dessiné par nos ingénieurs. Puis construit par nos techniciens. En Italie. Chez Nous. Dans nos ateliers de Bassano et de Vicenza. Pas à Taiwan, en Chine ou au Vietnam. Et à chaque stade de la
conception et de la fabrication on peut parler de travail d’équipe. Alcide Basso y tient depuis toujours. Et c’est notre caractéristique première. Notre culture. Notre identité. »
Tandis que je récupère mon Diamante rosso, Joshua me parle des spécificités comparées des deux chefs de file de la gamme Basso. En insistant sur leurs capacités exceptionnelles d’accélération et sur leur incroyable tenue de route en descente.
« Ton Diamante est vraiment idéal pour la montagne. Il est à la fois nerveux, léger et facile à emmener à toutes les allures. Et en descente c’est un rail ! Le Diamante SV possède les mêmes qualités avec en prime une touche aéro qui le rend également très performant sur le plat. Mais aujourd’hui nous avons le Monte Grappa à escalader. J’ai donc opté moi aussi pour un Diamante. Le Basso des grimpeurs. »
Dès les premiers tours de roues la nervosité, voire l’explosivité, du Diamante est évidente. Ce vélo, pourtant monté avec un groupe Shimano milieu de gamme, un Ultegra, est une machine à sensations et à plaisir. Des sensations que je retrouve alors que la route s’élève en lacets. Se mettre en danseuse est naturel. D’une facilité rare. Et, en dépit de ma forme loin d’être optimale, je monte au rythme avec deux dents de moins que ce que j’imaginais à l’amorce du col. Mon diamante donne le moral et assume son travail avec aisance. Pour mon plus grand bonheur. Il y a longtemps que je n’avais ressenti pareille facilité globale. Depuis la prise en main du King Black Label De Rosa. Comme par hasard un autre vélo 100% italien.
Il y a des vélos plus légers, plus rigides aussi, mais rares sont ceux qui peuvent offrir autant un tel mix entre performance et confort.
La descente ne va faire que confirmer les impressions de la grimpée. Le Diamante est d’une aisance exceptionnelle. Stable, directif, agile, sûr, il me permet de négocier les courbes les plus rapides avec une maestria digne d’un Richard Virenque ou d’un Paolo Savoldelli.
Cette capacité à avaler les virages à haute vitesse, alliée à une vraie capacité d’accélération en bosse, fait du Basso Diamante l’arme idéale du cyclosportif en quête de performance pour ses campagnes de Granfondo.
Retour à l’Officina Basso, j’en parle tout sourire avec Joshua qui se souvient de l’enthousiasme d’Alex lors d’un premier Supertest Basso il y a deux ans. – Lire le Supertest Basso Diamante SV –
« Dans les pentes les plus rudes, avec des passages à plus de 20%, Alex nous avait parlé de son plaisir à grimper avec le Basso Diamante. Ce même plaisir dont tu me parle aujourd’hui. Le plaisir c’est le cadeau de Basso aux cyclistes. L’authenticité en prime. »