Jean-Christophe Rattel
Il y a une dizaine d’années seulement, évoquer la marque Ekoi provoquait le plus souvent un signe d’incompréhension. Ekoi quoi ?
Aujourd’hui Ekoi est le numéro un français du textile cycliste. Mais aussi le fournisseur en lunettes, en casques et en chaussures de quelques-uns des champions du Tour. Et pas les moindres.
Jean-Christophe Rattel, fondateur de la marque et infatigable animateur Ekoi au quotidien, se retourne avec plaisir sur l’incroyable aventure qui est la sienne. En toute humilité, comme à son habitude.
L’incroyable Aventure Ekoï
« La première chose à comprendre, ou à savoir, c’est que pour moi le vélo c’est une passion. D’ailleurs c’est en passionné que je roule aussi souvent que je possible sur mon Colnago C64 Emirates équipé en Campagnolo Super Record. Un vélo en forme d’œuvre d’art qui porte en lui toute l’histoire du cyclisme. »
Installé dans son bureau, au cœur de l’open space Ekoi de Fréjus, Jean-Christophe Rattel semble presque surpris que l’on s’intéresse à lui. Thomas Davy, ex-équipier du grand Miguel Indurain et aujourd’hui chargé de communication Ekoi dans les pelotons, me l’avait dit en souriant.
« Faire parler JC de lui-même c’est presque mission impossible. Mais il te parlera volontiers de Ekoi et de ses rapports privilégiés avec les coureurs. Et pas seulement avec les champions. »
JC, puisque c’est ainsi que son équipe l’appelle, avec amitié et respect, se présente donc comme un passionné. Mais un passionné décidé depuis toujours à changer les choses du marketing cycliste. Pour le rendre plus lisible, plus cohérent, plus abordable et plus fun à la fois. « Mission impossible », lui disait-on. Pas pour lui. Pas pour ces milliers de cyclos en quête de vêtements cyclistes sympas mais abordables. ABORDABLES. Ce qui dans l’esprit de Jean-Christophe Rattel ne devait pas être synonyme de cheap ou de bas de gamme.
« Dès le départ j’ai demandé à mes équipes de ne pas penser seulement en termes de prix de revient et donc de vente, mais d’abord en termes de style et de confort. Il y a dix ans le cycliste avait le choix entre des textiles haut de gamme horriblement chers ou des vêtements vraiment pauvres tant du point de vue look que du point de vue confort. Or je suis d’abord un cycliste. Et je porte les vêtements que je vends. Donc la recette Ekoi ça n’a été qu’un respect absolu du cycliste-client. Nous lui avons proposé des tenues biens coupées, confortables, sympa à porter et le tout à des tarifs extrêmement abordables. En peu de temps nous avons trouvé notre voie et notre public. Aujourd’hui Ekoi est numéro Un sur le marché français et dans le peloton de tête en Europe.
Après les vêtements hommes et femmes, Ekoi s’est lancé dans les casques. Puis les lunettes. Et enfin les chaussures. Une évolution logique selon JC. Qui découle d’une demande. Car le problème du ratio style-qualité-confort-prix était dans ce contexte encore plus important que pour le textile.
« Il y avait une demande de nos clients. Une demande forte et continue. Alors nous avons travaillé avec les meilleurs bureaux d’étude pour proposer des produits sérieux, beaux, agréables à porter. Le tout à des tarifs corrects, abordables, que certains concurrents jugent agressifs. Sans comprendre que notre choix de vendre uniquement sur le net, exceptés nos show-room de Fréjus et Bédoin, nous permet de faire profiter nos clients d’un gain de compétitivité. En ne rognant jamais sur la qualité. C’est d’ailleurs cette qualité reconnue qui nous a permis d’entrer dans le cercle très fermé des fournisseurs officiels de teams professionnels. A commencer par celui du numéro Un Mondial Julian Alaphilippe à qui nous fournissons les lunettes. Vous imaginez bien que cet accessoire-là n’a rien d’accessoire. Il n’est pas question pour Patrick Lefevere, le patron de Deceuninck Quick Step de faire porter de mauvaises lunettes à ses coureurs. »
Installé dans son bureau, au cœur de l’open space Ekoi de Fréjus, Jean-Christophe Rattel semble presque surpris que l’on s’intéresse à lui. Thomas Davy, ex-équipier du grand Miguel Indurain et aujourd’hui chargé de communication Ekoi dans les pelotons, me l’avait dit en souriant.
« Faire parler JC de lui-même c’est presque mission impossible. Mais il te parlera volontiers de Ekoi et de ses rapports privilégiés avec les coureurs. Et pas seulement avec les champions. »
JC, puisque c’est ainsi que son équipe l’appelle, avec amitié et respect, se présente donc comme un passionné. Mais un passionné décidé depuis toujours à changer les choses du marketing cycliste. Pour le rendre plus lisible, plus cohérent, plus abordable et plus fun à la fois. « Mission impossible », lui disait-on. Pas pour lui. Pas pour ces milliers de cyclos en quête de vêtements cyclistes sympas mais abordables. ABORDABLES. Ce qui dans l’esprit de Jean-Christophe Rattel ne devait pas être synonyme de cheap ou de bas de gamme.
« Dès le départ j’ai demandé à mes équipes de ne pas penser seulement en termes de prix de revient et donc de vente, mais d’abord en termes de style et de confort. Il y a dix ans le cycliste avait le choix entre des textiles haut de gamme horriblement chers ou des vêtements vraiment pauvres tant du point de vue look que du point de vue confort. Or je suis d’abord un cycliste. Et je porte les vêtements que je vends. Donc la recette Ekoi ça n’a été qu’un respect absolu du cycliste-client. Nous lui avons proposé des tenues biens coupées, confortables, sympa à porter et le tout à des tarifs extrêmement abordables. En peu de temps nous avons trouvé notre voie et notre public. Aujourd’hui Ekoi est numéro Un sur le marché français et dans le peloton de tête en Europe.
Après les vêtements hommes et femmes, Ekoi s’est lancé dans les casques. Puis les lunettes. Et enfin les chaussures. Une évolution logique selon JC. Qui découle d’une demande. Car le problème du ratio style-qualité-confort-prix était dans ce contexte encore plus important que pour le textile.
« Il y avait une demande de nos clients. Une demande forte et continue. Alors nous avons travaillé avec les meilleurs bureaux d’étude pour proposer des produits sérieux, beaux, agréables à porter. Le tout à des tarifs corrects, abordables, que certains concurrents jugent agressifs. Sans comprendre que notre choix de vendre uniquement sur le net, exceptés nos show-room de Fréjus et Bédoin, nous permet de faire profiter nos clients d’un gain de compétitivité. En ne rognant jamais sur la qualité. C’est d’ailleurs cette qualité reconnue qui nous a permis d’entrer dans le cercle très fermé des fournisseurs officiels de teams professionnels. A commencer par celui du numéro Un Mondial Julian Alaphilippe à qui nous fournissons les lunettes. Vous imaginez bien que cet accessoire-là n’a rien d’accessoire. Il n’est pas question pour Patrick Lefevere, le patron de Deceuninck Quick Step de faire porter de mauvaises lunettes à ses coureurs. »
Actuellement Ekoi équipe pas moins de cinq équipes professionnelles. Et, outre Julian Alaphilippe, des champions de la réputation de Romain Bardet, Fabio Arù, Nacer Bouhanni, Andrei Greipel et le nouveau Champion de France Warren Barguil.
Avec chacun Jean-Christophe Rattel a des relations suivies. Techniques certes, mais surtout amicales. Même dans les moments difficiles. Une attitude rare dans le milieu absolument impitoyable des courses pro.
« Moi j’aime les coureurs. Je les admire. Je les respecte. Je les soutiens autant que je peux. Ce type de relation fait la force d’Ekoi. Autant que nos produits. Même si en définitive rien ne serait possible sans la qualité et les performances de ces mêmes produits. »
Côté produits justement, Ekoi donne désormais le ton. Par exemple avec son superbe casque Légende porté par Romain Bardet. Une réminiscence esthétique des casques vintage à boudins, devenue un best-seller que chaque cyclo peut personnaliser lors de son achat sur le net en choisissant son casque en fonction d’une pléiade d’options graphiques. JC s’amuse de ce succès auquel certains de ses collaborateurs ne croyaient pas.
« Notre force c’est le dialogue, l’échange. Mais à la fin je décide si je crois vraiment à un produit. Le Légende est un casque à part esthétiquement. Son succès s’inscrit dans la vague du vintage. Et ce succès nous vaut quelques copies côté concurrence. Ce qui indique bien que nous avions vu juste. Comme d’ailleurs pour notre proposition de personnalisation qui ne touche pas que les casques mais aussi les lunettes et les chaussures. Le style, toujours le style. La signature Ekoi ! »
Avec chacun Jean-Christophe Rattel a des relations suivies. Techniques certes, mais surtout amicales. Même dans les moments difficiles. Une attitude rare dans le milieu absolument impitoyable des courses pro.
« Moi j’aime les coureurs. Je les admire. Je les respecte. Je les soutiens autant que je peux. Ce type de relation fait la force d’Ekoi. Autant que nos produits. Même si en définitive rien ne serait possible sans la qualité et les performances de ces mêmes produits. »
Côté produits justement, Ekoi donne désormais le ton. Par exemple avec son superbe casque Légende porté par Romain Bardet. Une réminiscence esthétique des casques vintage à boudins, devenue un best-seller que chaque cyclo peut personnaliser lors de son achat sur le net en choisissant son casque en fonction d’une pléiade d’options graphiques. JC s’amuse de ce succès auquel certains de ses collaborateurs ne croyaient pas.
« Notre force c’est le dialogue, l’échange. Mais à la fin je décide si je crois vraiment à un produit. Le Légende est un casque à part esthétiquement. Son succès s’inscrit dans la vague du vintage. Et ce succès nous vaut quelques copies côté concurrence. Ce qui indique bien que nous avions vu juste. Comme d’ailleurs pour notre proposition de personnalisation qui ne touche pas que les casques mais aussi les lunettes et les chaussures. Le style, toujours le style. La signature Ekoi ! »
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